« Pourquoi moi ? »

« Non Non, je demande un 2eme avis »

« Je le savais, j‘étais sûre que ça allait m’arriver »

« Il faut bien mourir un jour »

« Oui, et alors ? je ne vais pas changer ma façon de vivre pour autant »

Chaque patiente est différente, et ce même face à une maladie commune : le cancer.

Il est normal de penser que puisque nous ne réagissons pas toutes de la même manière à une situation, les traitements ne seront pas les mêmes non plus.

C’est là toute la beauté et la complexité de l’homéopathie : adapter son ordonnance à UNE patiente, dans sa globalité.

Le cancer du sein a cette particularité d’être souvent diagnostiqué avant l’apparition de symptômes. C’est l’aboutissement de tout un travail de prévention qui permet, on le sait, une prise en charge précoce et efficace. Le taux de survie en est la plus belle preuve.

Cependant, une double difficulté d’acceptation est imposée à la patiente : accepter le diagnostic « sur parole » alors qu’elle se sent en bonne santé. Et accepter que le traitement aggrave sa qualité de vie.

Pour la femme, la maladie arrive donc en même temps que le traitement.

L’oncologue, le radiologue, le chirurgien vont proposer les meilleures thérapeutiques. Cependant, elles occasionnent des effets indésirables, parfois lourds à supporter. Nombreux sont les arrêts de traitement, et le taux de survie est directement impacté.

Le rôle de l’homéopathie est justement d’augmenter cette observance en accompagnant la patiente dans la gestion des effets indésirables.

Pour qu’elle puisse poursuivre son traitement jusqu’à la rémission.

Les traitements homéopathiques nous permettent d’anticiper et de traiter les effets indésirables avant même leur survenue. Et ainsi les diminuer sensiblement s’ils apparaissent.

Il n’y a aucune contre-indication à l’homéopathie, aucune interaction médicamenteuse.

Les soins de supports oncologiques homéopathiques permettent :

  • D’accompagner l’annonce, l’anxiété, le sommeil
  • De préparer le corps à la chirurgie (cicatrisation, retour du transit …)
  • De diminuer les effets indésirables des chimiothérapies (troubles dermatologiques, digestifs, neuropathies …), de la radiothérapie (inflammation, fibrose…) ou de l’hormonothérapie (bouffées de chaleur, douleurs articulaires…)

Ces derniers mois ont été difficiles pour les homéopathes. On se permet de remettre en question notre façon de travailler, nos compétences médicales ou tout simplement notre capacité de discernement entre médecine et croyance populaire.

J’ai eu la chance d’assister au congrès organisé par la société Homéopathique Internationale de Soins de Support Oncologique (SHISSO) et la Fédération Française des Sociétés d’Homéopathie (FFSH) réunies à Lyon cet hiver.

Nous étions 130 homéopathes, venus de toute la France.

130 homéopathes convaincus par la force de nos granules pour nos patients cancéreux.  

Vous n’êtes pas responsables d’être malade. Mais vous devenez actrices de votre guérison.

Gabrielle Labre-Nelson